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Mes nouvelles

Mes nouvelles
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2 mars 2005

Deux poêmes

premier:

J'ai un ange, tout près de moi,
Qui me regarde, me parle tout bas,
M'embrasse tendrement, se love dans mes bras,
Pleure tristement quand je ne suis pas là.

J'ai un ange, aux grandes ailes blanches,
Qui me dit avec amour qu'il m'aime un peu plus tous les jours,
Qui vit esclave de nos souvenirs, de mon sourire et de mes rires,
Et que j'aime à en mourrir...

J'ai un ange, je suis son ange,
Et nos larmes s'envolent vers le ciel d'azur,
Nous transporte tout deux vers des mondes plus purs
Et qui nous font rêver d'un amour sans clotures.

 

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2 mars 2005

Deux poêmes

premier:

J'ai un ange, tout près de moi,
Qui me regarde, me parle tout bas,
M'embrasse tendrement, se love dans mes bras,
Pleure tristement quand je ne suis pas là.

J'ai un ange, aux grandes ailes blanches,
Qui me dit avec amour qu'il m'aime un peu plus tous les jours,
Qui vit esclave de nos souvenirs, de mon sourire et de mes rires,
Et que j'aime à en mourrir...

J'ai un ange, je suis son ange,
Et nos larmes s'envolent vers le ciel d'azur,
Nous transporte tout deux vers des mondes plus purs
Et qui nous font rêver d'un amour sans clotures.

 

2 mars 2005

1ère nouvelle

Mon toi,

Tu étais là, si prêt de moi, mais en même temps si loin… Je sentais ton souffle chaud dans mon dos, je sentais de temps en temps tes regards me passer sur mon corps, l'embrasant comme du papier flétri. Je n'osais me retourner : j'avais l'impression qu'un de mes regards remplis d'amour te détruiraient comme on détruit un rêve. Même si je souhaitais de toutes mes forces que tu m'aimes, que tu ne sois pas un songe, surgis quelques jours dans ma vie pour me détruire et me consumer de l'intérieur, je n'osais pas tenter le tout pour le tout. Tu étais si beau que j'avais peur te t'enlaidir, rien qu'en te lançant un minuscule regard… Pourtant j'en avais tellement envi… Même si je ne te regardais pas, je t'aimais… Je sentais ton cœur battre à l'unisson avec le mien, je sentais tes doutes et tes peurs en même temps que les miennes, je pleurais quand je te sentais triste, je dépérissais  quand tu étais loin de moi, je me mourrais d'amour seule dans ma chambre le soir, imaginant ton corps languissant étendu sur un vaste lit flottant dans un nuage de coton blanc : pour moi, tu ressemblais tant à un rêve !

Et puis, j'ai enfin osé t'aborder : je t'ai souri, tu m'as souri, mon cœur s'est emballé. Tu n'étais plus un songe, tu étais réalité… Et tout en moi je sentais que toi aussi tu m'aimais, que toi aussi tu sentais mon cœur, que toi aussi tu avais toujours voulu m'aborder sans en avoir le courage, toi si timide sous ton enveloppe d'homme solide…

Nous avons donc commencé à nous aimer. Ce n'était que des regards, que des sourires, mais pour nous cela voulait tout dire : je venais de le lire dans tes yeux. Donc tu m'aimais. Tu te contentais de m'avoir à tes cotés le plus souvent possible, c'est à dire jours et nuits, puisque nos cœurs étaient liés, et je me contentais de te garder à mes cotés. Notre amour était tellement fort, tellement surréaliste, que nous n'avions besoin que de ça.

Nous nous suffisions l'un à l'autre…

Et puis un jour, tu me raccompagna jusqu'au bas de chez moi. Au moment de nous séparer, nos yeux se fixèrent d'un même éclat, et s'en parler, je lis au fond de tes pupilles les mots tracés en gras dans mon esprit « je t'aime », les même mots que tu lisais sûrement dans mes yeux. Alors, je m'approchais de toi, je mis mon cœur contre ton cœur, j'écoutais ces battement si habituel pour moi tout au creux de mon oreille, je levais la tête, rencontrant tes yeux, et nous posâmes dans un même élan d'amour nos lèvres l'une contre l'autre ; soudain, nos corps et nos esprits ne faisaient plus qu'un, le bonheur qui nous envahissait tout à coup nous montait à la tête, et, comme pris d'un forte fièvre, je m'évanouissais dans tes bras, je me lovais encore plus fort contre ton corps, je t'aimais un peu plus chaque seconde…

Cela dura deux mois : deux mois de continuels bonheurs partagés, deux mois d'amour où nous commirent les pires péchés d'ivresse et de luxure, sans aucune honte, sans nous cacher du monde.

Puis arriva la catastrophe, le chose qui fit tout s'effondrer devant moi, tout mon bonheur se répandre par terre et s'enfuir : ce soir là, tu étais mort… Pourquoi étais tu donc dans cette voiture, à ce moment précis ? Pourquoi m'as tu quitté si vite…. ?

Le bonheur est sorti de mon monde en même temps que toi. Je te sentais, là haut, à me regarder, à te mourir une seconde fois en m'attendant, à supporter mon absence autant que moi je détestais la terre et Dieu qui nous avaient séparés !

Ce soir, nous allons enfin nous retrouver… Ne m'en veux pas, mais la vie sans toi m'est impossible… Tu es mon seule et mon unique, mon amour éternel, mon cordon, ce fil qui me relie à ce monde… C'est pour ça que j'ai décidé  d'en finir, de venir à ta rencontre, de venir te retrouver… Toi, toi, la seule personne qui n'est plus là pour moi, la seule personne dont j'ai besoin…

Je m'excuse encore et encore,mais je te rejoins, toi, mon seul et unique amour…

 

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